"Moi, si je peux pas voyager, je refuse l'offre, je ne veux pas rester dans un bureau 12 mois par année." À une autre époque, un tel comportement compromettait les chances de se trouver un emploi mais de plus en plus, c'est la façon d'agir dans ce nouveau marché "d'acheteurs". Les valeurs de la génération Y combinées à la pénurie de candidats font pencher la balance à l'avantage du chercheur d'emploi. Si dans les années 90, une offre d'emploi, de par sa rareté, était attrayante, force est d'admettre qu'il faut aujourd'hui "l'enrober", afin d'attirer des candidats. Et ce n'est qu'un début...
L'opération charme ne se fait plus de façon unilatérale. L'heure n'est plus seulement au classique "Que pouvez-vous apporter à notre entreprise?" Le candidat profite souvent de l'entrevue pour demander "Qu'avez-vous d'intéressant à me proposer?". Si ce genre de commentaire peut choquer à prime abord, on ne peut aller contre ce courant qui s'installe et il vaut mieux se préparer en conséquence.
Bon nombre d'entreprises possèdent souvent tout ce qu'il faut pour être attrayantes. Il ne leur suffirait que de mettre à l'avant plan ces petits détails qui font d'elles des milieux de travail intéressants qui se démarquent des autres. Pour certaines, c'est un régime d'assurances généreux, pour d'autres, c'est une garderie à proximité ou une politique salariale innovatrice et stimulante. D'ailleurs, on voit de plus en plus d'offres d'emplois qui tiennent compte de cette réalité et qui vont bien au delà de la description de tâches. Bref, c'est une chose de posséder des atouts, c'en est une autre de les exploiter et de les afficher pour se positionner comme employeur de choix.
C'est un enjeux aujourd'hui... et ce le sera encore plus demain!