lundi 27 juin 2011

"Une job?! Ok pas mal... et quoi d'autre?"

"Moi, si je peux pas voyager, je refuse l'offre, je ne veux pas rester dans un bureau 12 mois par année." À une autre époque, un tel comportement compromettait les chances de se trouver un emploi mais de plus en plus, c'est la façon d'agir dans ce nouveau marché "d'acheteurs".  Les valeurs de la génération Y combinées à la pénurie de candidats font pencher la balance à l'avantage du chercheur d'emploi. Si dans les années 90, une offre d'emploi, de par sa rareté, était attrayante, force est d'admettre qu'il faut aujourd'hui "l'enrober", afin d'attirer des candidats. Et ce n'est qu'un début... 

L'opération charme ne se fait plus de façon unilatérale. L'heure n'est plus seulement au classique "Que pouvez-vous apporter à notre entreprise?" Le candidat profite souvent de l'entrevue pour demander "Qu'avez-vous d'intéressant à me proposer?". Si ce genre de commentaire peut choquer à prime abord, on ne peut aller contre ce courant qui s'installe et il vaut mieux se préparer en conséquence. 

Bon nombre d'entreprises possèdent souvent tout ce qu'il faut pour être attrayantes. Il ne leur suffirait que de mettre à l'avant plan ces petits détails qui font d'elles des milieux de travail intéressants qui se démarquent des autres. Pour certaines, c'est un régime d'assurances généreux, pour d'autres, c'est une garderie à proximité ou une politique salariale innovatrice et stimulante. D'ailleurs, on voit de plus en plus d'offres d'emplois qui tiennent compte de cette réalité et qui vont bien au delà de la description de tâches. Bref, c'est une chose de posséder des atouts, c'en est une autre de les exploiter et de les afficher pour se positionner comme employeur de choix.

C'est un enjeux aujourd'hui... et ce le sera encore plus demain!






dimanche 19 juin 2011

Plan Nord: Quand l'inconfort rend ingénieux!

La vague de pénurie de main d'oeuvre continue d'envahir lentement mais sûrement l'ensemble des secteurs d'activités au Québec. Plusieurs l'avaient prévue, peu s'y sont préparé et c'est compréhensible. Tant que les procédures habituelles de recrutement génèrent leur part de candidats qualifiés, pourquoi changer? C'est le propre de la nature humaine... Tout va bien, jusqu'au jour où l'efficacité de ces méthodes connaît ses premières ratées, dans un contexte où l'offre de main d'oeuvre disponible diminue chaque jour. Tout cela se fait souvent bien progressivement mais l'arrivée du Plan Nord inonde actuellement plusieurs entreprises qui ne voyaient pourtant pas arriver la vague aussi vite, accélérant le processus et les plongeant dans un sentiment d'urgence susceptible de changer pour le mieux, leur façon de recruter.

Comment s'y prendre lorsque vous cherchez des soudeurs ou des ingénieurs déjà très rares, pour les attirer sur votre chantier à... 800 km de leur domicile? Et s'ils quittent, comment les remplacer rapidement? On oublie tout de suite les comparatifs avec la Manic et la Baie-James alors que les baby boomers dans la fleur de l'âge, représentaient le noyau dur de la population du Québec. Quel beau défi! Évidemment, les hauts salaires parviennent à régler en partie le problème mais cela ne suffit plus. Par exemple, des entreprises vont établir un système d'alternance aux deux semaines pour permettre à leur travailleurs de visiter régulièrement leur famille. Cette remise en question des méthodes habituelles provoque une ouverture, une approche créative de la gestion des ressources humaines fort intéressante qui risque de faire de ces entreprises du Plan Nord, des innovatrices en matière de recrutement. Il sera captivant d'observer ce qu'elles feront.

Depuis plusieurs années, les leaders dans le domaine ont souvent été des firmes issues des domaines de pointes composant déjà avec la pénurie. On a qu'à les observer établir des liens avec les écoles et faire preuve d'originalité dans leur méthode de recrutement pour savoir que la difficulté à recruter des candidats n'a d'égal que leur dynamisme et leur sens de l'innovation. L'environnement compétitif dans lequel elles évoluent les poussent à sortir constamment hors des sentier battus. À ce groupe vient maintenant s'ajouter les entreprises participant au Plan Nord chez qui nous observons déjà un intérêt, une écoute particulière lorsque nous discutons des nouvelles techniques de recrutement.

Lien suggéré:

http://www.ledevoir.com/economie/actualites-economiques/323424/le-recrutement-est-deja-un-defi-dans-le-secteur-minier















mercredi 1 juin 2011

LinkedIn: maximum de résultats/minimum de contacts



Avant d'y être actif, j'avais comme plusieurs, un préjugé défavorable envers LinkedIn, utilisé à mes yeux par des gens influents mais qui l'utilisaient d'avantage comme un banal bottin de contacts qu'un réel réseau social, soit par manque de temps ou par incrédulité face à l'efficacité d'un tel outil.

Pour vérifier cette impression, j'ai fait une expérience avec mes collègues pour vérifier le nombre de visites que peut nous rapporter un lien propulsé sur chacun des 3 grands réseaux sociaux(LinkedIn, Facebook, Twitter). Nous avons donc mis en commun nos contacts et avons soumis des liens internet de manière équitable aux 3 réseaux pendant 2 mois.

Résultat:
  • LinkedIn représentait seulement 14% de nos contacts mais a généré 40% des visites.
  • Facebook représentait 56% de nos contacts et a généré 44% des visites.
  • Twitter représentait 30% de nos contacts et a généré 16% des visites.
Contacts plus ciblés, visibilité plus longue qu'une "Timeline" de Twitter... Plusieurs explications pourraient être exposées pour comprendre le fort ratio de visites qu'engendre LinkedIn mais il m'apparaît maintenant essentiel de l'inclure dans une stratégie d'affichage et d'interactions sur les réseaux sociaux.

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