mercredi 12 janvier 2011

RH et réseaux sociaux: La France impressionne





« Les Français étaient en retard, ils ne pensaient qu’à leur minitel. Maintenant, ils sont très sophistiqués dans leur utilisation des nouvelles technologies. La France est l’un des plus importants centres de culture, d’affaires et de technologie au monde. » source: Wikipédia

Cette déclaration venant du PDG de Google, Eric Schmidt, explique en partie pourquoi il est si impressionnant de constater à quel point les entreprises françaises et leurs gestionnaires ont su tirer avantages des réseaux sociaux et les adapter efficacement dans un contexte professionnel. Parcourant souvent le web à la recherche d'outils et d'idées en matière de recrutement de personnel via les réseaux sociaux, force est de constater que la France est nettement en avance dans le domaine et que nous aurions avantage à regarder ce qui s'y trame. 

Le projet Doppelganger à lui seul, constitue une source d'information impressionnante où convergent plusieurs experts des RH, du web et du monde des affaires. Et comme vous le verrez, on ne s'y contente pas de faire le tour de la francophonie; les idées viennent de partout. Personnellement, je n'ai pas vu l'équivalent d'une telle concentration d'idées innovatrices au niveau des R.H 2.0 au Québec. Cela me surprend, car le Canada (Québec) étant un chef de file en matière d'utilisation du web depuis les tous débuts, comment la France, les pieds longuement accrochés dans le fil archaïque de son fameux minitel a t-elle pu non seulement combler ce retard mais prendre les devant dans le domaine? Mes lectures me portent à croire que les entreprises françaises sont peut-être plus ouvertes à ce qui peut apparaître comme un gadget à prime abord. Pour avoir parlé à quelques dirigeants de RH d'origines françaises dans l'exercice de mon travail, j'ai pu remarqué un trait commun chez ces derniers: Quand ils ne connaissent pas, ils questionnent et ils questionnent beaucoup, alors que la tendance de plusieurs gestionnaires au Québec est souvent de fermer la porte face à une proposition de solution inhabituelle. La devise semblant être: "Si une majorité n'utilise pas cette méthode innovante, c'est qu'elle n'est pas intéressante. Je m'y attarderai lorsque les autres l'utiliseront." 

Ce qui est d'autant plus surprenant, c'est que ce dynamisme autour des manières innovantes d'afficher des postes et de recruter s'est déployé dans un contexte économique moribond ou les entreprises françaises pouvaient piger dans un grand bassin de chercheurs d'emplois alors qu'au Québec, non seulement l'économie va bien  et créer une rareté de main-d'oeuvre mais ce déficit est amplifié par de nombreux départs à la retraite dû au vieillissement de la population. Pourtant, plusieurs entreprises (pas toutes évidemment) n'osent pas forcer les choses et maintiennent des méthodes obsolètes dans le contexte actuel et à venir. 

Et si la réponse venait des chercheurs d'emplois qui sentant la soupe chaude en France, ont créé un bouillonnement d'astuces et de nouvelles méthodes?

Patrick Hamel

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire